top of page

Les croyances et le puzzle cosmique

Est-ce que tout est croyance dans ce monde ? Est-ce que tout est point de vue ? Ne peut-on dire quelque chose de vrai de manière universelle ?


Je le crois en effet. La vérité n’existe pas au singulier (et en disant cela j’ai bien conscience de me contredire, please wait, loading…). Il y a des vérités. Qui sont complémentaires, sous couvert d’être opposées le plus souvent.


Aujourd’hui, je vois la vie comme un énorme puzzle cosmique : avec une infinité de plateformes, comme un échiquier en 3D sauf que là, on est sur de l’infini D tellement y a de plateaux, comme autant de vérités et d’angles de vue à considérer. C’est en dehors de l’intelligibilité humaine je pense.


Avec ce puzzle cosmique, la plupart du temps, on a tendance à ne se concentrer que sur une plateforme, en oubliant les autres, qui complexifient nettement le game. Le plateau qu’on observe c’est celui sur lequel on bouge les pions, on emboîte les pièces. Et ce regard hyper focal nous fait manquer le reste : tous les autres plateaux qui bougent en même temps eux, et proposent d’autres éléments de compréhension et clés de vie.


Si on regarde de tout en haut ce puzzle cosmique, on discernera l’infinité de petites toiles qui s’intriquent entre elles pour en former une gigantesque. Si on ne regarde qu’un plateau, on verra une seule petite toile, qui nous paraîtra pourtant grande, puisqu’on a le nez collé dessus. Si on regarde plusieurs plateaux, on verra encore une autre toile. Tout a du sens. Selon où tu regardes, tu verras toujours quelque chose. Est-ce que t’as tort, est-ce que t’as raison ? C’est fou les enjeux de pouvoir qu’on met dans la vie. On n’a jamais dit à quelqu’un qui se présentait « T’as raison de t’appeler Carine ». Mais en revanche on peut lui dire « T’as tort de pas vouloir te faire vacciner. » (exit la polémique svp, c’est un simple exemple).


La vie est riche de mille et unes couleurs. On pourrait essayer de voir toutes ces couleurs, sans chercher forcément une dominante. Une qui a raison. Car il n’y en a point. En réalité, la couleur qui domine, c’est celle qui résonne (/raisonne) avec nous dans l’instant.


Les couleurs n’ont pas raison ou tort, elles sont. Elles vivent à travers notre regard. Si nous n’avions pas de mots pour les nommer, elles existeraient quand même.


La vie est riche… et on a les yeux et le mental tellement trop petits pour accueillir tout ça !! C’est bien pour ça qu’on dit de regarder…. avec le cœur !


En 2021, soyons vigilant avant de proclamer une couleur comme étant « la bonne ». Prêtons attention à nos filtres, à nos résonances, à nos conditionnements, à nos expériences, et comprenons que notre vérité n’est pas celle de l’autre. Que notre vérité n’est vraie que parce qu’on la ressent comme telle.


Oui-je-sais. Vérité et ressentir, deux mots qui semblent à l’opposé l’un de l’autre, comme la rigueur scientifique et l’émotion immédiate. Et pourtant, l’intuition connaît le fonctionnement du monde avant de l’avoir étudié ou vécu. Les plus grandes découvertes scientifiques sont venues d’intuition. Il faut de l’audace pour faire avancer l’état de l’art en matière scientifique. Des éclairs de génie, des « insights » comme on les appelle.


Le visible et l’intelligible ne sont pas les seuls composants de notre monde. Ce ne sont pas les seuls plateaux.


Il me paraît tellement vain de continuellement créer une dichotomie entre la vision scientifique et la vision spirituelle, la matière et l’énergie, le corps et l’esprit, le tangible et l’intangible, le prouvé et le senti… C’est comme amputer son humanité d’une partie de son essence.


Soyons complémentaires, soyons paradoxaux. L’unité n’est pas la linéarité. L’arborescence et la multi-dimensionnalité à mon sens sont bien plus intéressantes.


Et ceci est bien sûr, mon point de vue 😉


© Carole Richter



5 vues0 commentaire

Posts récents

Voir tout
bottom of page